À l’instar de 2014, en 2015, les habitants de l’Hexagone ont choisi de faire un rachat de crédits pour tirer profit de la souplesse des critères d’octroi. Le même scénario pourrait se produire pour cette année 2016.

Rachat de crédits : 40 % de la production des crédits

Selon la récente publication de la FBF (fédération bancaire française), le pourcentage d’individus détenteur d’au moins un prêt immobilier a une fois de plus chuté pour atteindre 30,2 %. Il faut noter que c’est le plus faible taux enregistré depuis 1996.

Il est vrai que la production des crédits immobiliers est montée en flèche depuis un certain temps. Mais le nombre de nouvelles personnes qui y souscrivent n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant la crise de 2007.

Ce retrait peut s’expliquer par le fait que depuis quelques années, le rachat de crédit et la renégociation d’emprunts gagnent de plus en plus de part du marché du crédit. Effectivement, sur les trois années précédentes, l’ensemble de la production de ces deux opérations est arrivé à 130 milliards d’euros. Un chiffre qui avoisine les 10 % de la production totale de prêts immobiliers pour une année.

Désormais, la population française préfère se tourner vers ces alternatives pour éviter que leur emprunt ne s’étale trop dans le temps en obtenant un taux meilleur que l’actuel, ou encore pour réaménager le montant de la charge mensuelle à payer afin de la rendre plus adaptée.

En effet, approximativement, la durée d’un financement immobilier est passée de 10 ans dans le milieu des années 2000 pour s’abaisser à un peu plus de 8 ans actuellement.

D’après la FBF, tous les ans, depuis 2013, le regroupement de crédits représente en environ 40 % de nouveaux financements octroyés.

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Les Français s’ouvrent à nouveau au crédit

Il faut admettre que les habitants de la France se sont réconciliés avec le prêt, même si le nombre de foyers qui a un emprunt immobilier à leur actif s’est abaissé.

En 2015, la réduction des taux d’intérêt et l’assouplissement des conditions de financement ont beaucoup profité au marché du crédit. Selon la FBF, ces deux phénomènes ont fait augmenter le nombre d’emprunts contractés dans le but d’investir dans l’immobilier.

Les Français ont plutôt favorisé les crédits à la consommation l’année dernière, toutefois, l’activité pour le marché de l’immobilier devrait normalement reprendre pour 2016.

À présent, les foyers sont plus rassurés et petit à petit, de plus en plus de monde met sur pied leur projet au moyen de financement bancaire.

Selon les statistiques de la FBF, en 2014, 25,6 % de familles avaient souscrit à un prêt à la consommation. Et l’année dernière, ce taux a subi une petite élévation pour la première fois depuis 2008 et a atteint 26 %.

Plus précisément, après la crise, 4 % des Français ont eu recours au crédit à la consommation pour réaliser des travaux. 14 % d’entre eux se sont lancés pour acquérir une voiture, tandis que 6 % l’ont fait pour financer l’achat de biens d’équipement.